De l’assistance palliative au social rentable
Cinquante ans de
service social au Cameroun. L’histoire et les hommes.
Les origines du service social se
confondent avec l’histoire de l’humanité, car s’il n’a pas existé une
institution formellement dénommée comme telle, l’esprit social se trouve à la
base des relations humaines. Au Cameroun, c’est à partir du prisme d’une
certaine législation que l’on peut cerner les préludes du service social. En
effet, bien avant la période de l’indépendance, de nombreux textes peuvent être
considérés comme pionniers de la marche
vers le Ministère des Affaires Sociales d’aujourd’hui. Selon Mary RICHMOND, qui
avait créé la première école de service Social aux Etats-Unis, écrivait : « Le
service social c’est l’art de faire différentes choses pour différentes
personnes avec leur concours en coopérant avec elles pour parvenir en même
temps à améliorer leur situation et celle de la société ». En
février 1980, Monsieur Auguste MINDZIE MBARGA, alors Chef de Service Adjoint de
la Réhabilitation des Handicapés à la Direction de l’Assistance Publique du
Ministère des Affaires Sociales, affirmait que le service des Affaires Sociales
avait pour objectif l’Homme aux prises avec les obstacles sociaux qui
l’empêchent de mener une vie décente et utile auprès de ses semblables. Cette
activité, organisée et méthodiquement conduite, recherche les causes qui
perturbent l’équilibre physique, psychologique, économique, social et culturel
de l’individu, de sa famille ou de la collectivité à laquelle il appartient.
Une fois les causes dépistées, il pose un diagnostic et dresse un plan en vue
de mener toute action susceptible de libérer l’intéressé.
Aujourd’hui, il est admis que l’assistant de service social ou assistant social vient en aide à des
individus, des familles
ou des groupes en difficulté afin de favoriser leur
bien-être, leur insertion sociale et leur autonomie.
Pour ce faire, il écoute, soutient,
accompagne, conseille ou oriente les personnes en fonction de leurs demandes et
de leurs besoins. Son travail repose sur la notion de relation d'aide et
sur une méthode précise lui permettant de recueillir les données
nécessaires à la compréhension de la situation, d'analyser la demande,
d'établir un plan d'action et d'évaluer le résultat de ses interventions.
Delphine Tsanga 1975-1984 |
LE SERVICE SOCIAL AVANT L’INDEPENDANCE
Nous rencontrons l’expression « service social » à partir de
1950 où l’arrêté n°2763 du 1er août 1950 créa au sein du Haut
Commissariat de la
République Française au Cameroun, le service des Affaires
Sociales et de la population en abrégé « service social ». Ses
attributions furent : les études des questions administratives intéressant le
développement social du territoire ; la mise en œuvre d’une réglementation
et d’un programme de réalisation sociale, en liaison avec la direction de la Santé publique, la direction
de l’instruction publique et les régions, les réalisations pratiques pouvant
être gérées soit directement par le service social, soit par les régions et les
subdivisions ; la coordination sur le plan social de l’action des
directions et services du Haut Commissariat et des régions ; le contrôle
et la coordination des œuvres privées à caractère social subventionnées ou non
par l’Etat ou le territoire et la formation d’un personnel social local.
En 1951, la décision n° 673 du 09
février 1951, du Haut Commissariat de la République Française
au Cameroun, exonérait des droits d’entrée les produits bruts ou fabriqués
destinés directement au service social du territoire. Dans la même année, la
première école de formation du personnel social local est née. C’était le
Centre social, éducatif et familial africain (CESFAS) qui a formé le tout premier contingent du
personnel social local. Cette école a été créée par l’arrêté n° 325 du 28 mai
1953. Elle a servi de pionnier en Afrique noire, malheureusement, cette
institution était privée. Elle ferma ses portes quelques années après, entre
1955 et 1956.
Rose Zang Nguélé 1984-1988 |
En 1952, la circulaire du 29 novembre
1952 du Secrétaire d’Etat à la
France d’Outre-mer détermina les modalités de coopération
entre le service des affaires sociales d’une part, le service de santé, de
l’enseignement et de l’inspection du travail, d’autre part.
A la suite de la Conférence
internationale tenue à Dar-Es-Salaam en Tanzanie en 1952 sur l’enfance
délinquante et dans laquelle participaient les représentants des pays
africains, dont le Cameroun, le Cameroun créa l’Institution Camerounaise de
l’Enfance qui reçoit ses premiers pensionnaires le 06 décembre 1952. Le texte
de création est l’arrêté n° 1315 du 11 mars 1952. En effet, l’ICE de Bétamba
était destinée à recevoir les enfants moralement et matériellement abandonnés,
des enfants qui devaient lui être confiés par décision de justice pour leur
surveillance et leur éducation.
D’autres textes suivirent : La
délibération du 29 avril 1953 sur l’aide aux aveugles ; l’arrêté n° 780 du
29 octobre 1953 fixant le mode d’attribution des pensions mensuelles accordées
aux aveugles indigènes ; l’arrêté ministériel du 03 décembre 1953
réglementant l’attribution de secours accordé sur le budget de la France d’Outre-mer ainsi que sur les budgets généraux et locaux des
territoires d’Outre-mer ; l’arrêté n° 4379 du 03 septembre 1953 agréant le
Centre d’Accueil et d’Observation de Douala –Bonakouamouang pour l’encadrement
des mineurs de moins de 16 ans, à condition qu’ils aient été déférés par la Justice, qu’ils aient quittés
leurs parents et qu’ils aient été abandonnés par eux. Nous pouvons également
noter l’arrêté du 1er juillet 1954, fixant les détails
d’organisation, d’administration et de fonctionnement de la maison des
nourrissons de Deido-Douala qui recevait les enfants de moins de 4 ans et
exceptionnellement , les enfants de 4-5 ans.
Yaou Aïssatou 1988-1997 |
Le 23 juillet 1953, le Secrétaire d’Etat
à la France
d’Outre-mer adressait à Monsieur le Haut Commissaire et Chef des TOM, une note
sur les conditions requises pour implanter et faire fonctionner les centres
sociaux dans les Territoire d’Outre-mer. Survinrent ensuite l’arrêté n° 662 du
05 février 1953 portant création à Douala d’une convention de surveillance pour
les problèmes de l’enfance au Cameroun et dont le secrétariat était assuré par
l’assistante sociale chargée de la délinquance juvénile à Douala ; l’arrêté
n° 1758 du 3 avril 1953 réglementant l’attribution
de secours au Cameroun.
En 1956, la première assistante sociale
camerounaise et diplômée formée en France entre en service, suivie par une
deuxième en 1957.
L’INDEPENDANCE ET LA NAISSANCE DU
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
En 1961, le décret n° 61-94 du 21 juin
1961, portant création d’une commission supérieure pour la protection de
l’enfance en danger moral confirme les options du Cameroun en matière de
l’enfance inadaptée, option prise à la suite de la conférence internationale de
Dar-es-Salaam du 30 août 1953.
En 1962, le Docteur Simon-Pierre
TSOUNGUI, alors Ministre fédéral de la
Santé publique et de la population et un expert suisse
publient une étude sur le diagnostic de la délinquance juvénile au Cameroun,
insistant sur la formation d’un
personnel qualifié. C’est à eux qu’on pourrait attribuer la paternité de ce
qu’on a appelé plus tard EFAS (Ecole Fédérale des Educateurs et Assistants
Sociaux)
En 1965, le Ministère de la Santé Publique et
de la Population
est devenu le Commissariat Général à la Santé Publique et à
la Population,
par décret n° 65/DF/238 du 04 juin 1965, organisant le commissariat. Le service
social a cinq bureaux : le bureau de l’éducation sanitaire, le bureau de
l’aide à la famille, le bureau des centres sociaux, le bureau de la
démographie, le bureau du développement du centre communautaire.
En février 1966, le siège du service
social est transféré de Douala à Yaoundé ; mais le décret n°66/DF/421 du
22 août 1966 modifiant le texte précédent du 04 juin 1965, ramène les bureaux
du service social de 5 à 4. Le bureau de l’éducation sanitaire est supprimé.
En 1966 aussi, c’est la création de
l’EFEAS (Ecole Fédérale des Educateurs et Assistants Sociaux) inaugurée le 18
juin 1967 à Bétamba, son décret d’application est le décret n° 68/DF/421 du 15
octobre 1968. Sa mission principale consistait en la formation professionnelle
des éducateurs et Assistants sociaux spécialisés en matière de protection de
l’enfance, de l’individu et de la famille et des préventions et traitements de
l’inadaptation juvénile et sociale.
En 1970, après le décret n° 70/DF/273 du
12 juin 1970, le Commissariat Général à la Santé Publique
redevient le Ministère de la
Santé Publique et de la Population. Et la
grande innovation, c’est l’érection du service des affaires sociales en
direction. Cette direction avait pour mission : la protection de
l’individu et de la famille, la prévention de la délinquance juvénile et de
l’inadaptation sociale, l’assistance aux infirmes, le contrôle et la
coordination des œuvres sociales privées, la liaison avec l’OFUNC, la
coordination de toutes les organisations féminines internationales, la
formation du personnel social. Le Ministère de la Santé Publique et
de la Population
est réorganisé deux ans après par décret 72/DF/217 du 22 avril 1972, dans cette
organisation, la direction des affaires sociales se retrouve avec deux
services : le service de l’action sociale et le service de la protection
des mineurs ; et avec trois bureaux : le bureau de la protection de
la première enfance et de l’éducation enfantine, le bureau de la documentation
et de l’information, le bureau de l’aide sociale. Jusqu’en 1972, l’autorité qui
supervisait le service social était le Ministère de la santé Publique et de la Population, bien qu’il
existât un Ministre Adjoint chargé de la direction des affaires sociales.
D’autres textes créant et organisant des
institutions publiques d’encadrement des couches vulnérables et notamment des
enfants, sont révélateurs d’un frémissement pour la création d’un département
ministériel entièrement dédié aux questions sociales, à l’instar du décret n°
72/461 du 02 septembre 1972 portant organisation et fonctionnement du centre
d’Accueil et d’Observation pour Mineurs qui accueille les mineurs délinquants
en détention préventive, les mineurs vagabonds ou en danger moral, les mineurs
présentant des cas d’urgence, les mineurs soumis à une rééducation à court
terme ; le décret n° 73/115 du 22 mars 1973, portant organisation et
fonctionnement de l’Institut BORSTAL de Buea qui a la même mission que le
centre d’accueil de Bépanda sus-cité, sauf qu’il reçoit les mineurs de 12 à 18
ans ; le décret n° 73/333 du 25 juin 1973 portant organisation et
fonctionnement de l’Institution Camerounaise de l’Enfance (ICE) de Bétamba.
L’ICE est un centre de resocialisation pour garçons mineurs âgés de 12 à 16
ans, dont la socialité, la moralité et l’éducation sont compromises, ainsi que
les mineurs délinquants ou abandonnés qui lui sont confiés par les tribunaux.
L’objectif
étant de permettre au mineur placé l’exercice de ses qualités humaines afin
qu’il accède à l’autonomie et à la responsabilité sur les plans affectif,
professionnel, moral et social.
Dr Marie Madeleine Fouda1997-2002 |
1975 : LA REFORME DU SERVICE SOCIAL AU CAMEROUN
Le décret 73/774 du 11 décembre 1973
portant sur l’organisation de l’administration pénitentiaire permettait
officiellement aux Assistants sociaux d’intervenir directement à l’intérieur
des prisons, il définit l’assistance sociale aux détenus : elle a pour
objet de contribuer au relèvement moral des détenus et à leur réintégration
sociale après libération. Avec ce texte, les Assistants sociaux peuvent
travailler au Ministère de l’Administration Territoriale.
Enfin en 1975, les affaires sociales
deviennent un département ministériel à part entière, il est créé par décret
n°75/467 du 28 juin 1975 et organisé par décret n°75/723 du 19 novembre 1975.
Madame Delphine TSANGA, économiste est nommée à la tête de ce département
ministériel et devient la première femme à entrer au Gouvernement. Comme tout département ministériel, il y a
les services centraux et les services extérieurs. Il y avait deux
directions : la
Direction de l’assistance privée et la Direction du
Développement social. Les services extérieurs étaient les services provinciaux
des affaires sociales, les secteurs départementaux des affaires sociales, les
postes sociaux.
Le décret n°77/495 du 07 décembre 1977
fixe les conditions de fonctionnement et de création des Œuvres Sociales Privées
(OSP). La création du Centre National de Réhabilitation des Handicapés
intervient à la faveur du décret n° 78/056 du 23 février 1978, le CNRH avait
été créé par Emile Paul Léger, Cardinal canadien. Le décret n°80/199 du 09 juin
1980 crée l’Ecole Nationale des Assistants des Affaires Sociales (ENAAS) de
Yaoundé.
Dr Cécile Bomba Nkolo 2002-2004 |
L’ASSISTANCE PARTICIPATION
1984
voit l’arrivée de Madame Rose ZANG NGUELE comme Ministre des Affaires Sociales.
A la faveur du décret n°98/772 du 16 mai 1988 qui, en organisant le
Gouvernement crée le Ministère des Affaires Sociales et de la Condition Féminine,
avec à sa tête, Madame YAOU AÏSSATOU qui y restera jusqu’en 1997.
Catherine Bakang Mbock Depuis 2004 |
En 1992, le décret du 09 juin 1980 est
complété par l’arrêté ministériel de 1992 qui porte création du cycle des
Inspecteurs des Affaires Sociales à l’ENAM. Une petite innovation intervient en
1991, par le décret n°81/295 du 23 juillet 1981, c’est la création au Ministère
des Affaires Sociales d’un service de Promotion féminine et de défense sociale.
Il convient cependant de relever qu’avec
l’arrivée de la crise économique dans les années 1990, l’Etat ne pouvant plus
assurer seule la prise en charge des couches vulnérables, le service social
prend une nouvelle orientation qui prône désormais la participation des
populations elles-mêmes à la recherche des solutions à leur problème. C’est ce
que l’on a appelé l’assistance-participation.
Le décret 95/100 du 9 juin 1995
réorganise le MNASCOF. Il s’agissait de la promotion sociale de la femme et de
l’enfant sans discrimination aucune et dans la parfaite garantie de l’égalité
des des droits dans le domaine politique, socio-éducatif et culturel.
Le décret 97/207 du 07 décembre 1997
portant formation du nouveau gouvernement créé le MINAS d’une part et le
MINCOF, d’autre part. On revient donc à la situation de 1984. Le Docteur Marie
Madeleine FOUDA est portée à la tête du Ministère des Affaires Sociales. La
priorité de son action se résume dans la trilogie du PAS : Paix-Amour-Solidarité.
Selon elle, franchir le PAS permettra à coup sûr de parvenir à une meilleure
résolution des problèmes sociaux. En 2002, elle est remplacée par le Docteur
Cécile BOMBA NKOLO. Médecin de formation, on lui doit l’organisation du 27 au
29 octobre 2004, du Colloque National sur la Famille au Cameroun. Une
plate-forme de réflexion qui permit de prendre à-bras-le-corps les problèmes
liés à la cellule de base de la société qu’est la famille. Les recommandations
issues de cette concertation nationale, sont sans doute, à l’origine de la
création plus tard du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.
LES DEFIS DU SOCIAL RENTABLE ET LA RATIONALISATION
DE LA SOLIDARITE NATIONALE
La vision politique du Président de la République, Son
Excellence Monsieur Paul BIYA telle qu’elle apparaît dans le Programme des
Grandes ambitions, accorde la priorité à la lutte contre l’exclusion sociale.
En 2004, Madame Catherine BAKANG MBOCK est nommée à la tête du Ministère des
Affaires Sociales. Dès sa prise de fonction, elle pose les bases d’un concept
nouveau : le social rentable, avec comme socle l’approche des 3 « A »,
c’est-à-dire, Assistance - Accompagnement – Autonomisation. Selon elle, cette
approche vise à briser le cercle vicieux de la précarité et de l’insatisfaction,
cause de chargées économiques et sources de fractures sociales. Elle consacre,
à travers un accompagnement psychosocial permanent, aides développantes et
appuis techniques divers par le biais de politiques multisectorielles ciblées
et suivies, permettant de transformer les vulnérabilités en moteur de
production de richesses. En d’autres termes, au-delà de l’impératif humanitaire
envers les couches extrêmement vulnérables, l’action sociale vise désormais la
rentabilité, le renforcement des capacités d’auto-prise en charge des personnes
vulnérables, afin de garantir leur pleine contribution au développement de
notre pays.
Entre autres objectifs stratégiques
identifiés en vue de l’atteinte de cette vision, figure le renforcement de la Solidarité Nationale
pour juguler ou réduire les exclusions sociales.
Cet objectif stratégique pose alors un
défi à la fois démographique, social et économique qui interpelle le Ministère
des Affaires Sociales et l’ensemble des partenaires engagés dans l’action sociale.
Il s’agit de : faire passer les populations vulnérables de ressources
potentielles à ressources réelles du développement ; assurer l’intégration
harmonieuse des couches vulnérables dans le processus de développement et transformer
les personnes vulnérables de simples consommateurs en producteurs de richesses.
Tout ceci passe par la prévention des
inadaptations sociales (délinquance juvénile, phénomène des enfants de la rue, toxicomanie et
criminalité), la revalorisation des compétences et la reconversion des
personnes âgées pour en extraire toutes les potentialités économiques.
Dans ce champ d’action, le MINAS a engagé
quatre grands chantiers : la production périodique d’un Répertoire des
Structures Privées d’Encadrement des Enfant au Cameroun dont l’une des
finalités est le renforcement des capacités d’intervention desdites
structure ;
le Projet de Lutte contre le Phénomène
des Enfants de la Rue
qui vise entre autres à préparer l’insertion socioprofessionnelle des
EDR ; le recensement des Personnes
Âgées dont les objectifs majeurs sont d’assurer la reconversion et de
promouvoir la revalorisation de leurs compétences ; le projet de mise en
œuvre de l’Université du 3ème Âge, espace virtuel de transmission
des valeurs entre les anciens et les jeunes.
Il s’agit également d’assurer la prise
en compte des préoccupations des personnes vulnérables dans tous les aspects de
la vie socioéconomique, à travers notamment la planification de toutes les
mesures pratiques pour assurer l’accessibilité des personnes handicapées ou à
mobilité réduite dans les infrastructures et édifices publics ou ouverts au
public, à l’école, dans les services de santé et dans les autres services
sociaux essentiels ; l’amélioration et le renforcement d’un cadre
juridique favorable garantissant l’épanouissement des couches vulnérables et
leur réelle participation à la construction de notre pays.
Pour relever ce défi, deux grands
chantiers, deux projets stratégiques :
Mise en place d’un système d’information
sociale et poursuite du plaidoyer engagé auprès des départements
ministériels partenaires à travers les rencontres interministérielles
consacrées à l’intégration de l’approche Vulnérable dans les politiques et
programmes sectoriels. Les premiers résultats sont lisibles à travers la signature
de lettres-circulaires conjointes avec les Ministère en charge des
Enseignements Secondaires et de l’Enseignement Supérieur, visant à faciliter
l’intégration scolaire des enfants handicapés et vulnérables ; l’élaboration
d’un guide sur l’accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments et
édifices publics ou ouverts au public, suite à la circulaire n°003/CAB/PM du 18
avril 2008, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, relative au respect des
règles régissant la passation, l’exécution et le contrôle des marchés
publics ; l’élaboration d’une monographie des métiers accessibles aux
personnes handicapées à l’usage des décideurs et des employeurs.
Mathieu Meyeme
3 commentaires:
Cet article a été rédigé à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance au Cameroun. Vous pouvez le retrouver dans le site internet des cinquantenaire
C'est une tres bonne idée que le gouvernement a eu de créer ce ministère dans un pays comme le Cameroun avec la collaboration des autres organisme car le social est la preuve de l'amour qu'une personne un société un un gouvernement prouve pour ces citoyens les grades tête ont toujours été à la tête de ce ministère les hommes et femme de cœur
l'Association E C M dit merci à la première dame du Cameroun et à tous ceux qui participe à sauvé des vies en soutenant les enfants démunies les malades les handicapés et même des familles entière il est très important que nous apportons tous notre soutien à ces personne car soutenir une personne qui est dans le besoin c'est sauvé une vie nous vous invitons dans notre site www.aecm-cam.org soutenons les éphores du ministère des affaires social et du gouvernement
Tout en appréciant la qualité de l'article, je regrette juste que la première photo ne soit pas celle de Mme Delphine TSANGA. Prière de corriger s'il y a lieu.
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