mardi 8 janvier 2013

Historique du Service social au Cameroun



De l’assistance palliative au social rentable

Cinquante ans de service social au Cameroun. L’histoire et les hommes.

Les origines du service social se confondent avec l’histoire de l’humanité, car s’il n’a pas existé une institution formellement dénommée comme telle, l’esprit social se trouve à la base des relations humaines. Au Cameroun, c’est à partir du prisme d’une certaine législation que l’on peut cerner les préludes du service social. En effet, bien avant la période de l’indépendance, de nombreux textes peuvent être considérés comme  pionniers de la marche vers le Ministère des Affaires Sociales d’aujourd’hui. Selon Mary RICHMOND, qui avait créé la première école de service Social aux Etats-Unis, écrivait : « Le service social c’est l’art de faire différentes choses pour différentes personnes avec leur concours en coopérant avec elles pour parvenir en même temps à améliorer leur situation et celle de la société ». En février 1980, Monsieur Auguste MINDZIE MBARGA, alors Chef de Service Adjoint de la Réhabilitation des Handicapés à la Direction de l’Assistance Publique du Ministère des Affaires Sociales, affirmait que le service des Affaires Sociales avait pour objectif l’Homme aux prises avec les obstacles sociaux qui l’empêchent de mener une vie décente et utile auprès de ses semblables. Cette activité, organisée et méthodiquement conduite, recherche les causes qui perturbent l’équilibre physique, psychologique, économique, social et culturel de l’individu, de sa famille ou de la collectivité à laquelle il appartient. Une fois les causes dépistées, il pose un diagnostic et dresse un plan en vue de mener toute action susceptible de libérer l’intéressé.
Aujourd’hui, il est admis que l’assistant de service social ou assistant social vient en aide à des individus, des familles ou des groupes en difficulté afin de favoriser leur bien-être, leur insertion sociale et leur autonomie.
Pour ce faire, il écoute, soutient, accompagne, conseille ou oriente les personnes en fonction de leurs demandes et de leurs besoins. Son travail repose sur la notion de relation d'aide et sur une méthode précise lui permettant de recueillir les données nécessaires à la compréhension de la situation, d'analyser la demande, d'établir un plan d'action et d'évaluer le résultat de ses interventions.

Delphine Tsanga 1975-1984

LE SERVICE SOCIAL AVANT L’INDEPENDANCE
Nous rencontrons l’expression « service social » à partir de 1950 où l’arrêté n°2763 du 1er août 1950 créa au sein du Haut Commissariat de la République Française au Cameroun, le service des Affaires Sociales et de la population en abrégé « service social ». Ses attributions furent : les études  des questions administratives intéressant le développement social du territoire ; la mise en œuvre d’une réglementation et d’un programme de réalisation sociale, en liaison avec la direction de la Santé publique, la direction de l’instruction publique et les régions, les réalisations pratiques pouvant être gérées soit directement par le service social, soit par les régions et les subdivisions ; la coordination sur le plan social de l’action des directions et services du Haut Commissariat et des régions ; le contrôle et la coordination des œuvres privées à caractère social subventionnées ou non par l’Etat ou le territoire et la formation d’un personnel social local.
En 1951, la décision n° 673 du 09 février 1951, du Haut Commissariat de la République Française au Cameroun, exonérait des droits d’entrée les produits bruts ou fabriqués destinés directement au service social du territoire. Dans la même année, la première école de formation du personnel social local est née. C’était le Centre social, éducatif et familial africain (CESFAS) qui  a formé le tout premier contingent du personnel social local. Cette école a été créée par l’arrêté n° 325 du 28 mai 1953. Elle a servi de pionnier en Afrique noire, malheureusement, cette institution était privée. Elle ferma ses portes quelques années après, entre 1955 et 1956.

Rose Zang Nguélé 1984-1988

En 1952, la circulaire du 29 novembre 1952 du Secrétaire d’Etat à la France d’Outre-mer détermina les modalités de coopération entre le service des affaires sociales d’une part, le service de santé, de l’enseignement et de l’inspection du travail, d’autre part.
A la suite de la Conférence internationale tenue à Dar-Es-Salaam en Tanzanie en 1952 sur l’enfance délinquante et dans laquelle participaient les représentants des pays africains, dont le Cameroun, le Cameroun créa l’Institution Camerounaise de l’Enfance qui reçoit ses premiers pensionnaires le 06 décembre 1952. Le texte de création est l’arrêté n° 1315 du 11 mars 1952. En effet, l’ICE de Bétamba était destinée à recevoir les enfants moralement et matériellement abandonnés, des enfants qui devaient lui être confiés par décision de justice pour leur surveillance et leur éducation.

D’autres textes suivirent : La délibération du 29 avril 1953 sur l’aide aux aveugles ; l’arrêté n° 780 du 29 octobre 1953 fixant le mode d’attribution des pensions mensuelles accordées aux aveugles indigènes ; l’arrêté ministériel du 03 décembre 1953 réglementant l’attribution de secours accordé sur le budget de la France d’Outre-mer  ainsi que sur les budgets généraux et locaux des territoires d’Outre-mer ; l’arrêté n° 4379 du 03 septembre 1953 agréant le Centre d’Accueil et d’Observation de Douala –Bonakouamouang pour l’encadrement des mineurs de moins de 16 ans, à condition qu’ils aient été déférés par la Justice, qu’ils aient quittés leurs parents et qu’ils aient été abandonnés par eux. Nous pouvons également noter l’arrêté du 1er juillet 1954, fixant les détails d’organisation, d’administration et de fonctionnement de la maison des nourrissons de Deido-Douala qui recevait les enfants de moins de 4 ans et exceptionnellement , les enfants de 4-5 ans.

Yaou Aïssatou 1988-1997
Le 23 juillet 1953, le Secrétaire d’Etat à la France d’Outre-mer adressait à Monsieur le Haut Commissaire et Chef des TOM, une note sur les conditions requises pour implanter et faire fonctionner les centres sociaux dans les Territoire d’Outre-mer. Survinrent ensuite l’arrêté n° 662 du 05 février 1953 portant création à Douala d’une convention de surveillance pour les problèmes de l’enfance au Cameroun et dont le secrétariat était assuré par l’assistante sociale chargée de la délinquance juvénile à Douala ; l’arrêté n° 1758 du 3 avril 1953 réglementant  l’attribution de secours au Cameroun.
En 1956, la première assistante sociale camerounaise et diplômée formée en France entre en service, suivie par une deuxième en 1957.

L’INDEPENDANCE ET LA NAISSANCE DU MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
En 1961, le décret n° 61-94 du 21 juin 1961, portant création d’une commission supérieure pour la protection de l’enfance en danger moral confirme les options du Cameroun en matière de l’enfance inadaptée, option prise à la suite de la conférence internationale de Dar-es-Salaam du 30 août 1953.
En 1962, le Docteur Simon-Pierre TSOUNGUI, alors Ministre fédéral de la Santé publique et de la population et un expert suisse publient une étude sur le diagnostic de la délinquance juvénile au Cameroun, insistant sur la formation  d’un personnel qualifié. C’est à eux qu’on pourrait attribuer la paternité de ce qu’on a appelé plus tard EFAS (Ecole Fédérale des Educateurs et Assistants Sociaux)
En 1965, le Ministère de la Santé Publique et de la Population est devenu le Commissariat Général à la Santé Publique et à la Population, par décret n° 65/DF/238 du 04 juin 1965, organisant le commissariat. Le service social a cinq bureaux : le bureau de l’éducation sanitaire, le bureau de l’aide à la famille, le bureau des centres sociaux, le bureau de la démographie, le bureau du développement du centre communautaire.
En février 1966, le siège du service social est transféré de Douala à Yaoundé ; mais le décret n°66/DF/421 du 22 août 1966 modifiant le texte précédent du 04 juin 1965, ramène les bureaux du service social de 5 à 4. Le bureau de l’éducation sanitaire est supprimé.
En 1966 aussi, c’est la création de l’EFEAS (Ecole Fédérale des Educateurs et Assistants Sociaux) inaugurée le 18 juin 1967 à Bétamba, son décret d’application est le décret n° 68/DF/421 du 15 octobre 1968. Sa mission principale consistait en la formation professionnelle des éducateurs et Assistants sociaux spécialisés en matière de protection de l’enfance, de l’individu et de la famille et des préventions et traitements de l’inadaptation juvénile et sociale.
En 1970, après le décret n° 70/DF/273 du 12 juin 1970, le Commissariat Général à la Santé Publique redevient le Ministère de la Santé Publique et de la Population. Et la grande innovation, c’est l’érection du service des affaires sociales en direction. Cette direction avait pour mission : la protection de l’individu et de la famille, la prévention de la délinquance juvénile et de l’inadaptation sociale, l’assistance aux infirmes, le contrôle et la coordination des œuvres sociales privées, la liaison avec l’OFUNC, la coordination de toutes les organisations féminines internationales, la formation du personnel social. Le Ministère de la Santé Publique et de la Population est réorganisé deux ans après par décret 72/DF/217 du 22 avril 1972, dans cette organisation, la direction des affaires sociales se retrouve avec deux services : le service de l’action sociale et le service de la protection des mineurs ; et avec trois bureaux : le bureau de la protection de la première enfance et de l’éducation enfantine, le bureau de la documentation et de l’information, le bureau de l’aide sociale. Jusqu’en 1972, l’autorité qui supervisait le service social était le Ministère de la santé Publique et de la Population, bien qu’il existât un Ministre Adjoint chargé de la direction des affaires sociales.
D’autres textes créant et organisant des institutions publiques d’encadrement des couches vulnérables et notamment des enfants, sont révélateurs d’un frémissement pour la création d’un département ministériel entièrement dédié aux questions sociales, à l’instar du décret n° 72/461 du 02 septembre 1972 portant organisation et fonctionnement du centre d’Accueil et d’Observation pour Mineurs qui accueille les mineurs délinquants en détention préventive, les mineurs vagabonds ou en danger moral, les mineurs présentant des cas d’urgence, les mineurs soumis à une rééducation à court terme ; le décret n° 73/115 du 22 mars 1973, portant organisation et fonctionnement de l’Institut BORSTAL de Buea qui a la même mission que le centre d’accueil de Bépanda sus-cité, sauf qu’il reçoit les mineurs de 12 à 18 ans ; le décret n° 73/333 du 25 juin 1973 portant organisation et fonctionnement de l’Institution Camerounaise de l’Enfance (ICE) de Bétamba. L’ICE est un centre de resocialisation pour garçons mineurs âgés de 12 à 16 ans, dont la socialité, la moralité et l’éducation sont compromises, ainsi que les mineurs délinquants ou abandonnés qui lui sont confiés par les tribunaux. L’objectif étant de permettre au mineur placé l’exercice de ses qualités humaines afin qu’il accède à l’autonomie et à la responsabilité sur les plans affectif, professionnel, moral et social.

Dr Marie Madeleine Fouda1997-2002

1975 : LA REFORME DU SERVICE SOCIAL AU CAMEROUN
Le décret 73/774 du 11 décembre 1973 portant sur l’organisation de l’administration pénitentiaire permettait officiellement aux Assistants sociaux d’intervenir directement à l’intérieur des prisons, il définit l’assistance sociale aux détenus : elle a pour objet de contribuer au relèvement moral des détenus et à leur réintégration sociale après libération. Avec ce texte, les Assistants sociaux peuvent travailler au Ministère de l’Administration Territoriale.
Enfin en 1975, les affaires sociales deviennent un département ministériel à part entière, il est créé par décret n°75/467 du 28 juin 1975 et organisé par décret n°75/723 du 19 novembre 1975. Madame Delphine TSANGA, économiste est nommée à la tête de ce département ministériel et devient la première femme à entrer au Gouvernement.  Comme tout département ministériel, il y a les services centraux et les services extérieurs. Il y avait deux directions : la Direction de l’assistance privée et la Direction du Développement social. Les services extérieurs étaient les services provinciaux des affaires sociales, les secteurs départementaux des affaires sociales, les postes sociaux.
Le décret n°77/495 du 07 décembre 1977 fixe les conditions de fonctionnement et de création des Œuvres Sociales Privées (OSP). La création du Centre National de Réhabilitation des Handicapés intervient à la faveur du décret n° 78/056 du 23 février 1978, le CNRH avait été créé par Emile Paul Léger, Cardinal canadien. Le décret n°80/199 du 09 juin 1980 crée l’Ecole Nationale des Assistants des Affaires Sociales (ENAAS) de Yaoundé.

Dr Cécile Bomba Nkolo 2002-2004


L’ASSISTANCE PARTICIPATION
 1984 voit l’arrivée de Madame Rose ZANG NGUELE comme Ministre des Affaires Sociales. A la faveur du décret n°98/772 du 16 mai 1988 qui, en organisant le Gouvernement crée le Ministère des Affaires Sociales et de la Condition Féminine, avec à sa tête, Madame YAOU AÏSSATOU qui y restera jusqu’en 1997.







Catherine Bakang Mbock Depuis 2004
En 1992, le décret du 09 juin 1980 est complété par l’arrêté ministériel de 1992 qui porte création du cycle des Inspecteurs des Affaires Sociales à l’ENAM. Une petite innovation intervient en 1991, par le décret n°81/295 du 23 juillet 1981, c’est la création au Ministère des Affaires Sociales d’un service de Promotion féminine et de défense sociale.
Il convient cependant de relever qu’avec l’arrivée de la crise économique dans les années 1990, l’Etat ne pouvant plus assurer seule la prise en charge des couches vulnérables, le service social prend une nouvelle orientation qui prône désormais la participation des populations elles-mêmes à la recherche des solutions à leur problème. C’est ce que l’on a appelé l’assistance-participation.
Le décret 95/100 du 9 juin 1995 réorganise le MNASCOF. Il s’agissait de la promotion sociale de la femme et de l’enfant sans discrimination aucune et dans la parfaite garantie de l’égalité des des droits dans le domaine politique, socio-éducatif et culturel.
Le décret 97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du nouveau gouvernement créé le MINAS d’une part et le MINCOF, d’autre part. On revient donc à la situation de 1984. Le Docteur Marie Madeleine FOUDA est portée à la tête du Ministère des Affaires Sociales. La priorité de son action se résume dans la trilogie du PAS : Paix-Amour-Solidarité. Selon elle, franchir le PAS permettra à coup sûr de parvenir à une meilleure résolution des problèmes sociaux. En 2002, elle est remplacée par le Docteur Cécile BOMBA NKOLO. Médecin de formation, on lui doit l’organisation du 27 au 29 octobre 2004, du Colloque National sur la Famille au Cameroun. Une plate-forme de réflexion qui permit de prendre à-bras-le-corps les problèmes liés à la cellule de base de la société qu’est la famille. Les recommandations issues de cette concertation nationale, sont sans doute, à l’origine de la création plus tard du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.

LES DEFIS DU SOCIAL RENTABLE ET LA RATIONALISATION DE LA SOLIDARITE NATIONALE
La vision politique du Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul BIYA telle qu’elle apparaît dans le Programme des Grandes ambitions, accorde la priorité à la lutte contre l’exclusion sociale. En 2004, Madame Catherine BAKANG MBOCK est nommée à la tête du Ministère des Affaires Sociales. Dès sa prise de fonction, elle pose les bases d’un concept nouveau : le social rentable, avec comme socle l’approche des 3 « A », c’est-à-dire, Assistance - Accompagnement – Autonomisation. Selon elle, cette approche vise à briser le cercle vicieux de la précarité et de l’insatisfaction, cause de chargées économiques et sources de fractures sociales. Elle consacre, à travers un accompagnement psychosocial permanent, aides développantes et appuis techniques divers par le biais de politiques multisectorielles ciblées et suivies, permettant de transformer les vulnérabilités en moteur de production de richesses. En d’autres termes, au-delà de l’impératif humanitaire envers les couches extrêmement vulnérables, l’action sociale vise désormais la rentabilité, le renforcement des capacités d’auto-prise en charge des personnes vulnérables, afin de garantir leur pleine contribution au développement de notre pays.  
Entre autres objectifs stratégiques identifiés en vue de l’atteinte de cette vision, figure le renforcement de la Solidarité Nationale pour juguler ou réduire les exclusions sociales.
Cet objectif stratégique pose alors un défi à la fois démographique, social et économique qui interpelle le Ministère des Affaires Sociales et l’ensemble des partenaires engagés dans l’action sociale. Il s’agit de : faire passer les populations vulnérables de ressources potentielles à ressources réelles du développement ; assurer l’intégration harmonieuse des couches vulnérables dans le processus de développement et transformer les personnes vulnérables de simples consommateurs en producteurs de richesses.
Tout ceci passe par la prévention des inadaptations sociales (délinquance juvénile, phénomène  des enfants de la rue, toxicomanie et criminalité), la revalorisation des compétences et la reconversion des personnes âgées pour en extraire toutes les potentialités économiques.
Dans ce champ d’action, le MINAS a engagé quatre grands chantiers : la production périodique d’un Répertoire des Structures Privées d’Encadrement des Enfant au Cameroun dont l’une des finalités est le renforcement des capacités d’intervention desdites structure ;
le Projet de Lutte contre le Phénomène des Enfants de la Rue qui vise entre autres à préparer l’insertion socioprofessionnelle des EDR ; le recensement des   Personnes Âgées dont les objectifs majeurs sont d’assurer la reconversion et de promouvoir la revalorisation de leurs compétences ; le projet de mise en œuvre de l’Université du 3ème Âge, espace virtuel de transmission des valeurs entre les anciens et les jeunes.
Il s’agit également d’assurer la prise en compte des préoccupations des personnes vulnérables dans tous les aspects de la vie socioéconomique, à travers notamment la planification de toutes les mesures pratiques pour assurer l’accessibilité des personnes handicapées ou à mobilité réduite dans les infrastructures et édifices publics ou ouverts au public, à l’école, dans les services de santé et dans les autres services sociaux essentiels ; l’amélioration et le renforcement d’un cadre juridique favorable garantissant l’épanouissement des couches vulnérables et leur réelle participation à la construction de notre pays.
Pour relever ce défi, deux grands chantiers, deux projets stratégiques :
Mise en place d’un système d’information sociale et poursuite du plaidoyer engagé auprès des départements ministériels partenaires à travers les rencontres interministérielles consacrées à l’intégration de l’approche Vulnérable dans les politiques et programmes sectoriels. Les premiers résultats sont lisibles à travers la signature de lettres-circulaires conjointes avec les Ministère en charge des Enseignements Secondaires et de l’Enseignement Supérieur, visant à faciliter l’intégration scolaire des enfants handicapés et vulnérables ; l’élaboration d’un guide sur l’accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments et édifices publics ou ouverts au public, suite à la circulaire n°003/CAB/PM du 18 avril 2008, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, relative au respect des règles régissant la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics ; l’élaboration d’une monographie des métiers accessibles aux personnes handicapées à l’usage des décideurs et des employeurs.
Mathieu Meyeme

3 commentaires:

Unknown a dit…

Cet article a été rédigé à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance au Cameroun. Vous pouvez le retrouver dans le site internet des cinquantenaire

Anonyme a dit…

C'est une tres bonne idée que le gouvernement a eu de créer ce ministère dans un pays comme le Cameroun avec la collaboration des autres organisme car le social est la preuve de l'amour qu'une personne un société un un gouvernement prouve pour ces citoyens les grades tête ont toujours été à la tête de ce ministère les hommes et femme de cœur
l'Association E C M dit merci à la première dame du Cameroun et à tous ceux qui participe à sauvé des vies en soutenant les enfants démunies les malades les handicapés et même des familles entière il est très important que nous apportons tous notre soutien à ces personne car soutenir une personne qui est dans le besoin c'est sauvé une vie nous vous invitons dans notre site www.aecm-cam.org soutenons les éphores du ministère des affaires social et du gouvernement

Anonyme a dit…

Tout en appréciant la qualité de l'article, je regrette juste que la première photo ne soit pas celle de Mme Delphine TSANGA. Prière de corriger s'il y a lieu.