La situation semble alarmante depuis près de quatre
ans au Cameroun. Le secteur privé brandi fièrement la palme d’or. Ici, le droit
du travail décent n’est ni protégé, ni respecté, ni promu. Le salaire minimum
interpersonnel garanti (Smig) est de 28.216 Fcfa selon un arrêté signé en 2008
par Inoni Ephraïm, alors Premier ministre. Non seulement « ce salaire
est minable mais en plus, il est très irrégulier. Nombre de nos patrons ne
payent même pas ce strict minimum. Mon salaire n’est pas loin de ce Smig
(30.000 Fcfa, Ndlr) mais, je totalise déjà trois mois d’arriérés de salaire.
C’est très compliqué », s’indigne Martin K., employé dans une station
de radio dans la ville de Douala. Il n’est cependant pas le seul dans cette
situation tout aussi lamentable.
M.M
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