vendredi 11 janvier 2013

En bref...



La situation semble alarmante depuis près de quatre ans au Cameroun. Le secteur privé brandi fièrement la palme d’or. Ici, le droit du travail décent n’est ni protégé, ni respecté, ni promu. Le salaire minimum interpersonnel garanti (Smig) est de 28.216 Fcfa selon un arrêté signé en 2008 par Inoni Ephraïm, alors Premier ministre. Non seulement « ce salaire est minable mais en plus, il est très irrégulier. Nombre de nos patrons ne payent même pas ce strict minimum. Mon salaire n’est pas loin de ce Smig (30.000 Fcfa, Ndlr) mais, je totalise déjà trois mois d’arriérés de salaire. C’est très compliqué », s’indigne Martin K., employé dans une station de radio dans la ville de Douala. Il n’est cependant pas le seul dans cette situation tout aussi lamentable.
M.M

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