dimanche 28 avril 2013

SENEGAL : L’Association des Travailleurs sociaux interpelle l’Etat



Les jeunes constituent la majorité de la population sénégalaise et leur prise en charge reste une préoccupation majeure pour le gouvernement du Président Macky Sall. Devant la nécessité de trouver un premier emploi à ces nombreux chercheurs de travail, l’Etat du Sénégal vient de lancer un projet de recrutement de 5500 emploi au courant de l’année 2013.
L’Association des Travailleurs sociaux dont l’objectif majeur reste la réflexion relative à la profession du travail social, la prévention des problèmes sociaux trouve paradoxale la volonté de l’Etat de régler la demande sociale sans pour autant associer les acteurs formés à cet effet. Pour informer l’opinion publique de cet état de fait, l’ATSS  a organisé un point de presse le Jeudi 21 Février 2013.
la Présidente de l’Association  a interpellé le Gouvernement dans sa responsabilité et dans son esprit républicain. Poursuivant son discours Florence Ndour a rappelé que « l’annonce du Président devait répondre a un lancinant problème de chômage des jeunes diplômés et respecter une promesse électorale ». Cependant les travailleurs sociaux ne se reconnaissent pas dans cette mesure du chef de l’Etat. Pendant que le Ministre de la Santé a émis la volonté pour le recrutement des travailleurs sociaux, « il devient inacceptable qu’un nombre insignifiant de 5 postes soit réservé aux travailleurs sociaux, peut être par méprise ou tout simplement par ignorance de son rôle dans la prise en charge efficace de la demande sociale facteur de chute de plusieurs régimes ». La Présente de l’Association des Travailleurs Sociaux a profité de cette rencontre avec les journalistes pour rappeler les nombreuses fonctions du travailleur social.

Merci à Marie Odile Morlet, Présidente de Marple Afrique Solidarité

vendredi 19 avril 2013

Lesbianisme à Yaoundé



La dernière audience sur l’affaire des deux lesbiennes a eu lieu le 20 mars dernier au Tribunal de première instance centre administratif. Il s’agit d’une jeune élève en classe de Terminale et d’une trentenaire, monitrice de sport. La plainte a été déposée par la lycéenne. Cette dernière se plaint de la brutalité récurrente et de l’extrême jalousie de son amante. La monitrice avait déjà pris l’habitude de bastonner sa copine. Mais la fête d’anniversaire de la plus jeune des deux est l’élément déclencheur de cette folle histoire.

En effet, la demoiselle à l’honneur aurait invité son ex petit ami à son anniversaire. Invitation qui a engendrée la colère de la monitrice, qui ne supporte pas de partager son «amie» avec quelqu’un d’autre. Elle a voulu porter main sur la lycéenne mais elle s’est vue confrontée aux autres invités qui l’en ont empêché. Elle ne lâche pas prise et se rend au domicile de sa conjointe. La plaignante en la voyant arriver va s’enfermer dans la chambre.
La trentenaire jalouse et tellement en colère s’est retrouvée en train de casser la première porte de la chambre. C’est en voulant briser la deuxième porte que, la police alertée par la lycéenne, est arrivée sur les lieux. L’affaire qui est devant le tribunal depuis le mois de janvier dernier n’a pas encore été délibérée. En attendant le verdict final, les détenues sont en prison.
M.M

Accusée d’avoir volé 1 million 700 mille Fcfa, Une mineure de 16 ans jetée en prison



Depuis le 16 janvier 2013, la cellule des femmes de la prison de New-Bell a une nouvelle pensionnaire. Mineure de 16 ans, Ngansop Kamdem Kevine est accusée d’avoir dérobé la somme de 1.700.000 Fcfa appartenant à une tante chez qui elle est allée passer les vacances. Elève en classe de 4è au lycée de Mambanda, la jeune fille raconte sa mésaventure.
« Ce jour-là, raconte-elle, j’ai attendu que ma tante aille se laver pour que j’entre dans sa chambre. Elle m’accuse d’avoir pris 1.7OO.OOO Fcfa pourtant je reconnais avoir soutiré seulement 100.000 Fcfa. Je vous assure que c’est vrai. Si j’avais pris une telle somme, je vous l’aurais avoué. Que ferai-je avec autant d’argent ? » Qu’a-t-elle fait de cet argent qu’elle affirme avoir pris sans autorisation ? Elle n’en dit mot. Pour un proche de la tante, l’aveu est incomplet. «Elle ment. Elle reconnaît avoir pris l’argent mais seulement 100.000Fcfa. Et le reste alors ?» s’interroge Julien.T. Le chef service action sociale de la prison de New-Bell enfonce le clou « C’est une jeune fille délinquante. Qui n’a pas grandi avec ses parents. Lorsqu’elle est arrivée ici, elle nous a dit qu’elle faisait la classe de 3è. Mais lorsque j’ai rencontré un membre de sa famille, il m’a confirmé qu’elle était en classe de 4è et qu’elle ne fréquentait pas le lycée de Bonabéri», confie Marie Jeanne Mounjunjou. Pour qui le fait que des mineures soient logées à la même enseigne que d’autres prisonniers est déplorable.
Selon Me Stéphane Ndjeyip, la jeune fille devrait bénéficier d’une assistance psychologique. « Elle devrait plutôt séjourner dans un centre de rééducation. Mais puisqu’il n’en existe pas dans notre pays, elle est contrainte d’être là où elle se trouve actuellement. Il lui faut une assistance judiciaire », confie-t-il.

M.M

Un enfant de 8 ans violé par un adolescent à Mimboman



La scène se déroule le 28 mars 2013 aux alentours de 18h au quartier Mimboman à Yaoundé. Le jeune Franc Ryan, âgé de 8 ans, joue au ballon avec son petit frère dans la cour du domicile de leur grand-père. Dans le feu de l’action, la balle de jeu tombe dans la chambre du présumé violeur, Martin M, âgé de 17 ans. C’est en allant récupérer son ballon que le garçonnet sera agressé sexuellement. L’adolescent l’aurait d’abord menacé, l’aurait empoigné par la suite avant de le violer. L’agression a lieu devant un autre gamin de 6 ans. Ce dernier ira rapporter les faits à ses parents. Des faits que nie l’adolescent. Selon ce dernier, la victime n’est pas entrée dans sa chambre parce qu’il le lui avait interdit.
Seulement voilà : le petit Franc Ryan a bel et bien été violé, à en croire le Dr Valentin Fokouo. C’est ce médecin en service à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) à Essos qui a examiné l’enfant. Le diagnostic médical indique que la victime présente un érythème de la marge anale avec des sévices sexuels, qui s’accompagne d’une incapacité temporaire de 60 jours. Martin M est accusé de viol, pratique d’homosexualité et détournement de mineur. L’adolescent de 17 ans est actuellement en garde à vue au commissariat du 4ème arrondissement de Mimboman. Il sera présenté au procureur.
M.M