A la faveur de
l’atelier de validation intersectorielle de l’avant-projet de document de
création d’un fonds de solidarité nationale le 31 octobre 2006, la Ministre
Catherine Bakang Mbock des Affaires sociales affirmait que « ce
fonds se veut non seulement un outil de développement social qui intègre
l’impératif de devoir humain, lequel commande l’assistance palliative aux cas
les plus désespérés et dont l’extrême dépendance a été dûment constatée par les
travailleurs sociaux ; mais il devra aussi et surtout être un
instrument de développement économique à travers la recherche systématique de
l’autonomisation des autres catégories vulnérables ».
Pendant deux
jours, une centaine d’experts venus d’horizons divers devaient entre autres
mettre en évidence et analyser la cohérence du dossier technique proposé pour
la création du fonds ; examiner le projet de texte portant création et
fonctionnement du fonds ; proposer des enrichissements et surtout examiner
l’idée de l’institutionnalisation de la Journée de la solidarité nationale.
Plus tard, en
2009, Henri Nyambi III Dikosso, le directeur de la Solidarité nationale au
Ministère des affaires sociales annonçait la création prochaine d’un fonds de
solidarité nationale en faveur des personnes vulnérables, financé par les
subventions de l’État, avec l'appui des partenaires au développement. « Ce fonds va répondre aux besoins
d'insertion socioéconomique des couches vulnérables, notamment les orphelins et
les personnes handicapées », avait-t-il souligné, expliquant qu'une
stratégie y relative était en voie de finalisation.
Depuis quelques
semaines, des informations concordantes glanées auprès des Services du premier
ministre permettent d’affirmer que le dossier serait sur le point d’être
validé. La question centrale résiderait sur le choix de la personne à nommer à
la tête de ce Fonds. Et déjà l’on annonce des batailles rudes…
M.M
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