REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix
– Travail – Patrie
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MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
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REPUBLIC OF CAMEROON
Peace-Work-Fatherland
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MINISTRY OF SOCIAL AFFAIRS
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CELEBRATION
DE LA 23ème EDITION DE LA JOURNEE
DE
L’ENFANT AFRICAIN (JEA) AU CAMEROUN
16
JUIN 2013
|
THEME : «Eliminer les pratiques sociales
culturelles néfastes affectant les enfants : Notre responsabilité
collective»
TERMES
DE REFERENCE
I -
RAPPEL HISTORIQUE
En mémoire du massacre d’enfants innocents à SOWETO en 1976 par le régime raciste
d’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation de
l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), a institué à
travers sa Résolution CMRes-1290 (XL) de 18 juillet 1990, la
Journée de l’Enfant Africain qui se célèbre le 16 juin de chaque année.
Au delà de cette commémoration, il s’agit pour les
États africains préoccupés par le bien-être de leurs enfants et partant, du
devenir du continent, de marquer un temps d’arrêt pour faire le point sur une
situation de violation des droits de
l’enfant et de prendre des mesures appropriées afin d’assurer davantage son
mieux-être. C’est ce qui exprime le choix d’un thème de réflexion différent
d’une année à l’autre par l’Union Africaine.
Fidèle à ses engagements internationaux, le Cameroun,
en tant que membre de l‘Union Africaine et en application des dispositions de
la résolution sus rappelée, s’associe aux autres Etats membres pour célébrer
cette journée.
II -
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le thème retenu pour la
célébration de la 23ème édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) prévue le
16 juin 2013, par le Comité
Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-Etre de l’Enfant
(CAEDBE) est : «Eliminer les pratiques sociales culturelles néfastes
affectant les enfants : Notre responsabilité collective».
Les pratiques culturelles
traditionnelles reflètent les valeurs et les croyances des membres d'une
communauté au fil des générations. Tous les groupes sociaux du monde ont des
pratiques et des croyances spécifiques qui ont souvent des fondements culturels
solides. Les pratiques culturelles positives sont bénéfiques à tous les membres
du groupe social, elles sous-tendent la grégarité, favorisent la cohésion et la solidarité, ainsi que le
développement pris au sens large. Mais parce que les individus et les
communautés hésitent à sacrifier ce qui est perçu comme important, quand bien
même ils les reconnaissent comme étant préjudiciables, perdurent des pratiques
sociales culturelles qui peuvent être nuisibles à des groupes spécifiques, à l’instar
des enfants.
En Afrique, les pratiques
néfastes sont aggravées par la précarité ainsi que la situation sanitaire
particulièrement mauvaise des enfants, le manque de logement approprié et d’eau
potable, la malnutrition, des services de santé insuffisants, sous ou mal
utilisés, l’insuffisance des systèmes éducatifs, etc.
Au Cameroun, nonobstant
l’absence de données statistiques sur l’ampleur des PSCN aux enfants, force est
de relever que :
- la pratique
des Mutilations Génitales Féminines (MGF) s’observe notamment dans les Régions du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, en dépit du traumatisme physique et
psychologique qui l’accompagne généralement, et bien qu’elle comporte des risques graves pour
la santé (transmission de maladies, des
fistules, des complications et des difficultés accrues lors de la procréation
ou l'accouchement…) ;
- le mariage
précoce ou forcé des jeunes filles subsiste, tout comme la vérification de leur
virginité, au détriment de l’entame de leur amour-propre et de l’atteinte à
leur intimité ;
- 24% des
adolescentes auraient subis un repassage des seins[1] ,
avec pour objectif de freiner le développement des seins des adolescentes et
d’empêcher que leur corps attire les hommes, et pour conséquences sanitaires
l’apparition des abcès, démangeaisons, boutons au bout des seins, pertes de
lait, cancer, douleurs intenses, voire disparition totale et définitive des
seins[2] ;
- il a été
rapporté un nombre important d’enfants accusés de sorcellerie à Douala (Pirot,
2004) ;
- les enfants
albinos sont surtout l’objet de discrimination et de stigmatisation[3],
et parfois victimes d’abus à cause des pouvoirs mystiques supposés être
contenus dans certains de leurs organes corporels (cheveux, peau,
membres) ;
- la naissance
des enfants jumeaux est parfois liée au monde occulte, des pouvoirs
mystiques leur étant prêtés, ce qui les expose à des violences morales ou
physiques ;
- les enfants
ayant une déformation corporelle importante, un handicap psychique (autistes ou
trisomiques), un comportement insolite (têtus, agressifs, pensifs, solitaires
ou paresseux), issus des naissances supposées anormales (naissances multiples,
naissances prématurées, naissances rapides, position inhabituelle de l’enfant
lors l’accouchement), sont particulièrement vulnérables à l’accusation de
sorcellerie et aux pratiques préjudiciables qui lui sont liées ;
- les
circoncisions traditionnelles, les scarifications et les mutilations
cosmétiques sont souvent pratiquées par des personnes n’ayant aucune formation
médicale et sans précautions d’hygiène ;
- des jeunes
filles restent victimes de tabous alimentaires, des restrictions à l’origine de
leur malnutrition ;
- les enfants
en situation de confiage sont davantage exposés à la stigmatisation, la
maltraitance ou à la violence[4] ;
- les
châtiments corporels cruels ou dégradants restent monnaie courante[5] ;
- la mendicité
des enfants est encouragée dans certaines écoles coraniques ;
- de nombreux crimes rituels sont commis contre
des enfants.
D’autres pratiques à la fois
nouvelles et émergentes, et qui ne peuvent
être décrites comme «traditionnelles » sont néanmoins socialement admises.
Ainsi, en postulant que le social est
inclus dans la culture, l’absence d’éducation pour les jeunes filles, le
recours excessif à l'emprisonnement des enfants, l'institutionnalisation non
nécessaire, le tourisme sexuel impliquant les enfants, les châtiments corporels
à l’école, la ségrégation des enfants infectés ou affectés par le VIH/sida et
le traitement discriminatoire des enfants de populations autochtones
vulnérables, peuvent par extrapolation être considérés comme des pratiques
néfastes bénéficiant d’une acceptation forte et persistante au sein de
nombreuses sociétés.
Or l’acceptation sociale et
culturelle persistante d’une large panoplie de telles pratiques ne rime pas avec
la légalité, chacune étant une atteinte à la dignité humaine de l'enfant et
violant les droits qui lui sont reconnus par les instruments juridiques
internationaux auxquels le Cameroun est partie.
Ainsi, des dispositions
pertinentes de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l'enfant
(CDE) ratifiée en 1993, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) à laquelle le Cameroun a adhéré en
1994, la Convention sur les pires formes de travail des enfants (ratifiée en
2002), la Convention relative aux droits des personnes handicapées (signée en
2008), et la Charte Africaine des droits et du bien-être de l'enfant, ratifiée
en 1997, enjoignent les Etats parties de prendre des mesures appropriées en vue
de l’abolition des pratiques coutumières préjudiciables à la santé des enfants,
discriminatoires ou fondées sur des stéréotypes de genre, ainsi que des us tels
que les mariages forcés, et recommandent de protéger ces derniers contre toute
forme de violence physique et mentale.
A l’échelle nationale, conformément à la
politique de lutte contre l’exclusion sociale prônée par le Chef de l’État, Son
Excellence Paul BIYA, le Cameroun s’est doté d’un cadre législatif et
réglementaire qui promeut les droits des
enfants et les protège contre les PSCN.
Au plan
institutionnel, le Gouvernement compte plus de 13 départements
ministériels dont les missions sont directement liées entre autres, à la
promotion et la protection des droits des enfants ; le Ministère des Affaires
Sociales dispose de 17 établissements spécialisés (dans la sauvegarde des
enfants en détresse, la rééducation des jeunes inadaptés sociaux et la
réhabilitation des enfants handicapés) et assure la tutelle de 852 structures
privées d’encadrement des enfants[6].
En
cohérence avec le cadre normatif en vigueur, le Gouvernement est résolument
engagé à lutter contre les pratiques décriées, en collaboration avec les partenaires
au développement et ceux de la société civile ; une détermination qui se
traduit par des actions transversales et multiformes.
A cet égard,
l’attention particulière portée sur les pratiques culturelles néfastes concernant les enfants, dans le cadre de la
célébration de la 23ème JEA, vient non seulement rappeler leur spécifique vulnérabilité
à ces phénomènes, mais aussi qu’aucune violence à leur encontre ne saurait se
justifier, la nécessité du remplacement
de la notion de « droits » parentaux sur les enfants par celle de
«responsabilités » parentales, l’intérêt d’une approche fondée sur le respect
et la promotion de leur intégrité physique et psychologique, l’urgence d’une
action communautaire concertée pour une meilleure mise en application des
dispositions juridiques réprimant ces pratiques.
III -
OBJECTIFS
a) Objectif général
Mobiliser
la communauté nationale et internationale autour de la problématique de
l’élimination des pratiques sociales culturelles néfastes affectant les enfants.
b)
Objectifs spécifiques
· Identifier, classifier et
Documenter les PSCN affectant les enfants au Cameroun ;
· Vulgariser et faciliter l’appropriation du cadre juridique et
institutionnel de protection de l’enfant contre les PSCN ;
· Susciter l’engagement des enfants, familles, leaders communautaires,
traditionnels et religieux, à mener des actions synergiques garantissant la
protection des enfants contre les PSCN ;
· Organiser les activités célébrant la JEA à travers le pays.
IV -
SOUS-THEMES
· Prévention et lutte contre les pratiques sociales culturelles néfastes
affectant les enfants : une préoccupation constante du gouvernement ;
· Protection, respect, promotion et réalisation des droits des enfants :
une responsabilité collective ;
· Rompre le silence autour des PSCN affectant les enfants ;
· Famille et communauté : premières lignes de protection des enfants
contre les PSCN ;
· Respect des droits de chaque enfant : tremplin pour l’atteinte des
OMDs ;
· Prééminence de l’intérêt supérieure de l’enfant sur les us et coutumes
contraires à ce principe ;
· Lutte contre le phénomène d’abandon d’enfants : notre
responsabilité collective
V -
STRATEGIES
· Communication pour le développement / «C4D» (Communication for
développent);
· Renforcement des capacités des familles et des communautés ;
· Renforcement du partenariat entre les intervenants publics et
privés ;
· Plaidoyer ;
· Sensibilisation.
VI -
ACTIVITES
· Réunions préparatoires ;
· Organisation d’un atelier de sensibilisation des leaders traditionnels,
communautaires et des CTD sur les formes et conséquences des PSCN affectant les
enfants ;
· Lancement officiel de la JEA 2013 ;
· Mise en place d’un mécanisme de signalement des violations des droits
des enfants (ligne verte) ;
· Organisation des émissions radiodiffusées et télévisées sur le thème et
ses sous-thèmes ;
· Confection et diffusion des
supports de sensibilisation (spots, banderoles, dépliants et affiches) en
rapport avec le thème ;
· Organisation des conférences, des
causeries éducatives et des tables
rondes ;
· Organisation des activités socioculturelles et sportives ;
· Sélection des Députés Juniors ;
· Organisation de la 15ème session du Parlement des Enfants ;
·
Evaluation de la 23ème édition de la
JEA.
VII -
RESULTATS ATTENDUS
· Les PSCN et leurs méfaits sont mieux connues du grand public ;
· Les familles, les communautés, les leaders traditionnels et religieux ont
pris conscience des différents PSCN affectant les enfants, et sont interpelés
face à leurs responsabilités respectives ;
· Les actions entreprises par les pouvoirs publics et leurs partenaires en
vue de l’éradication des PSCN sont vulgarisées ;
· Les familles, les communautés et tous les acteurs sociaux sont
sensibilisés sur les droits des enfants, ainsi que la nécessité d’agir en
concertation avec le gouvernement en vue de la protection de ces derniers
contre les PSCN ;
· Les activités marquant la célébration de la 23ème JEA sont
organisées à travers le pays et évaluées ;
· Rapport disponible
VIII -
PARTENAIRES
Assemblée
Nationale, Services du Premier Ministre, MINEPAT, MINJUSTICE, MINATD, MINFI,
MINREX, MINDEL (SCRA), MINEDUB, MINESEC, MINJEC, MINSEP, MINSANTE, MINPROFF,
MINCOM, MINAC, MINTSS, DGSN, SED, CNLS,
DG Impôts, DG Douanes, Coopération Française, ARMP, FEICOM, FNE, CNPS, PNUD,
UNICEF, OMS, UNESCO, ALES/FAIRMED, CNDHL, CNUDHD, SIGHTSAVERS, OIT (Bureau
sous-régional), IAI, HCR, OIM, Fondation
Chantal BIYA, CERAC, Synergies Africaines, Plan Cameroun, CARE Cameroun, SOS
Kinderdorf(VSOS/Cameroun), CRTV , SOPECAM, CERAS, IRONDEL, Collectivités Territoriales Décentralisées, Communautés
religieuses, Organisations à Base Communautaire, OSP, ONG, Associations et organisations de la
société civile d’encadrement des enfants, leaders d’opinion, traditionnels et
communautaires, familles, etc.
IX -
ANNEXES
- Bibliographie ;
-
Tableau récapitulatif des
thèmes de 2002-2012 et lieux de lancement de la JEA.
BIBLIOGRAPHIE
Ø Constitution de la République du Cameroun ;
Ø Convention des Nations Unies relative aux Droits de
l’Enfant, 1989 ;
Ø Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant,
1997 ;
Ø Code pénal ;
Ø Code civil ;
Ø Loi n° 92/7 du 14 août 1992
portant Code du travail ;
Ø Loi n°2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et
promotion des personnes handicapées ;
Ø Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi,
MINEPAT, 2009 ;
Ø Stratégie Sectorielle de Santé 2001 – 2015, MINSANTE,
2009
Ø Note d’orientation pour la commémoration de la 23ème
Journée de l’Enfant Africain, Comite
Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE), 2013 ;
Ø Répertoire statistique des structures d’encadrement des
populations cibles du MINAS, INS, août 2012 ;
Ø « Les enfants
accusés de sorcellerie », étude anthropologique des pratiques
contemporaines relatives aux enfants en Afrique, Unicef, avril 2010 ;
Ø « La violation des droits de l’enfant :
pratiques néfastes fondées sur la tradition, la culture, la religion ou la
superstition », Un rapport du Conseil International des ONG sur la
Violence contre les Enfants, octobre 2012 ;
Ø Rapport mondial sur le handicap, Organisation Mondiale de
la Santé / Banque Mondiale, 2010 ;
Ø Rapport de la Conférence panafricaine sur la célébration
du courage et l’élimination des
traditions néfastes en Afrique, 5-7 octobre 2011, Centre de conférences
de l’Union Africaine, Addis-Abeba (Ethiopie) ;
Ø Rapport général de la célébration de la 22e Journée de
l’Enfant Africain au Cameroun, 2012 ;
Ø Rapport de l’Etude sur l’état des lieux des mutilations
génitales féminines au Cameroun, UNFPA, 2009.
v TABLEAU RECAPITULATIF DES THEMES ET LIEUX DE LANCEMENT DES ONZE
DERNIERES EDITIONS DE LA JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN
N°
|
ANNEE
|
THEME
|
LIEU DE LANCEMENT
|
01
|
2002
|
Vulgarisation de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de
l’Enfant
|
Lancée par le MINJEUN à Yaoundé, Région du Centre
|
02
|
2003
|
Le Droit d’être enregistré à la naissance
|
Mayos, Dimako,
Région de l’Est
|
03
|
2004
|
L’Enfant Africain et la Famille
|
Foundong par Bamenda,
Région du Nord-Ouest
|
04
|
2005
|
Les orphelins africains : notre responsabilité collective
|
Bétamba (Ntui), Région du Centre
|
05
|
2006
|
Le droit à la protection : halte à la violence contre les
enfants
|
Buéa,
Région du Sud-Ouest
|
06
|
2007
|
Lutte contre la traite des enfants
|
Garoua, Région du Nord
|
07
|
2008
|
La participation des enfants
|
Sangmélima, Région du Sud
|
08
|
2009
|
Une Afrique digne des enfants : appel à une action accélérée en
vue de leur survie
|
NDOP, dans le Ngoketunjia,
Région du Nord-Ouest
|
09
|
2010
|
Planification et budgétisation pour le bien-être de l’enfant :
une responsabilité collective
|
Ngaoundéré, Région de l’Adamaoua
|
10
|
2011
|
Tous ensembles pour
des actions urgentes en faveur des enfants de la rue
|
Ekondo-titi, Région du Sud-Ouest
|
11
|
2012
|
Droits des enfants
handicapés : Devoir de protéger, de respecter, de promouvoir et de
réaliser
|
Yaoundé, Région du Centre
|
12
|
2013
|
Eliminer les
pratiques sociales culturelles néfastes affectant les enfants : Notre
responsabilité collective»
|
A determiner
|
[1] Sylvestre Tetchiada, Non au repassage des seins des adolescentes
au Cameroun, Inter Press Service News
Agency, 23 juin 2006, reproduit par
le périodique suisse « Solidarités », n° 90, 5 juillet 2006
[2] V. Flavien Ndonko, Germaine Ngo’o, Etude sur le modelage des seins
au Cameroun, Programme Germano-
Camerounais de Santé/Sida, Yaoundé,
Janvier 2006
[3] Elouné Irène et Sephora Kengne, « Les albinos mal dans leur peau
», 1 juin 1998.
[4] Etude sur la pauvreté et les disparités chez les enfants au
Cameroun, octobre 2009, INS-UNICEF
[5] Rapport du Comité Africain d’experts sur les droits et le
bien-être de l’enfant, juillet 2012
[6] INS, Enquête auprès des structures d’encadrement des populations
cibles du MINAS, 2011
M.M
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