samedi 3 octobre 2015


La nouvelle Ministre des Affaires Sociales depuis le 2 octobre 2015

mardi 1 avril 2014

Annonce de l'ouverture prochaine de l'institut de formation des éducateurs spécialisés en autisme



Lors du lancement de la 8e édition des journées camerounaises de l'autisme, le ministre de l'enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo a annoncé l’ouverture prochaine d’une Licence professionnelle à l’institut de formation des éducateurs sociaux pour l’autisme. Cette année, cette journée se tient sous le thème " L'autonomie des personnes avec autisme : une responsabilité partagée ".
Cette année, cet événement est focalisé sur la formation et le recyclage des professionnels qui interviennent dans ce domaine. Notamment, les médecins, infirmiers, orthopédistes, psychothérapeutes, psychopathologue, psychologues cliniciens, psychologues pour enfants, chirurgiens dentistes... etc.
Pour ce faire, les ministères de l'enseignement supérieur et de la santé publique bénéficieront de l'apport scientifique de plusieurs professeurs, étrangers ou nationaux, spécialistes des problèmes de l'autisme, au niveau des ateliers de formation.
Par ailleurs, la 7e journée mondiale de sensibilisation à l'autisme sera célébrée au palais des congrès de Yaoundé le 02 avril 2014 sous le patronage de la première dame du Cameroun, Chantal Biya, ambassadrice de bonne volonté de l'Unesco. L’Association des Travailleurs Sociaux du Cameroun (ANTSC) salue cette initiative

lundi 17 mars 2014

Journée Mondiale du Travail Social 2014



L’Association Nationale des Travailleurs Sociaux du Cameroun (ANTSC) se joint aux TS des 116 pays, (dont le Cameroun) membres de la Fédération Internationale des Travailleurs Sociaux (FITS) pour célébrer ce jour, 18 mars 2014, la Journée Mondiale du Travail Social.

Bonne fête à tous les TS du monde entier !

samedi 1 février 2014

samedi 5 octobre 2013

CONFLITS FAMILIAUX

 Doigté et professionnalisme pour savoir les gérer

La résolution des conflits familiaux peut faire appel à des techniques innées propres à toute personne, mais aussi à l’expertise d’un médiateur, professionnel neutre.

La notion de famille varie énormément selon les sociétés Mais anthropologues, ethnologues, sociologues et historiens considèrent que les systèmes familiaux sont aussi divers et complexes que le sont les cultures du monde. Les ethnologues distinguent la famille nucléaire, formée par les époux et leurs enfants, et la famille élargie, ou étendue, qui groupe, parfois dans une même unité résidentielle, trois ou quatre générations. C’est cette acception qui est généralement considérée comme la règle en Afrique et au Cameroun en particulier. Toutefois, à moins de vivre sur une île déserte, il est pratiquement impossible de ne pas être confronté à un moment ou l'autre à un conflit. Ainsi, malgré l’amour que les membres d’une même famille éprouvent les uns pour les autres, les conflits font inévitablement partie de la vie, car nous avons tous des croyances, des besoins et des désirs différents. Que ce soit  avec le conjoint, les parents ou les enfants, divorce, garde d’enfants, pension alimentaire, succession… les situations de conflit ne manquent pas.
Bien qu’un conflit familial soit parfois épineux, l’aptitude à le résoudre de façon positive est essentielle non seulement à la santé émotionnelle de chacun, mais aussi au bien-être de la famille en tant que groupe. Selon la plupart des thérapeutes familiaux, la résolution d’un conflit se fonde en grande partie sur le respect mutuel et la volonté de chacun de trouver des solutions qui conviendront à tous. En faisant l’effort d’aller avec calme et maturité au fond du problème que représente un conflit familial, la communication et la coopération sont améliorées, la confiance et le soutien mutuel sont renforcés et, surtout, tout cela contribue à créer une dynamique familiale plus paisible.
Selon Jean-Pierre Makang, Inspecteur des Affaires Sociales et sous-directeur de la promotion des droits de la famille au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, le schéma de la résolution d’un conflit familial fait appel aux étapes ci-après : « Analysez la situation. Les querelles suivent souvent un scénario similaire. Avez-vous le même genre de dispute tous les jours? Existe-t-il un moment de la journée où les discussions ont tendance à s’envenimer? À quel point vos désaccords sont-ils sérieux? Il se pourrait qu’un simple changement de routine ou le fait de prendre le temps de vérifier si les membres de la famille sont affamés, fatigués ou stressés après une journée au travail ou à l’école suffise à résoudre les disputes de moindre importance. Parlez-en. Avant d’aborder de front les membres de la famille, prenez le temps de réfléchir aux raisons pour lesquelles un certain problème vous préoccupe. Assurez-vous d’être en mesure de préciser la cause du conflit, selon vous. Pourquoi est-ce un problème? Qu’est-ce qui présente un problème – la situation elle-même ou vos sentiments à cet égard? N’espérez pas trouver une solution lorsque les esprits sont échauffés – prévoyez un moment où toutes les personnes en cause pourront se réunir afin de parler du problème dans le calme et de façon productive. Clarifiez le problème. Un moyen de gérer une impasse consiste à réunir les membres de la famille et à fournir à chacun l’occasion d’exprimer son opinion à l’égard de la nature du problème, y compris les répercussions et l’implication personnelles. Surveillez votre ton de voix et votre choix de mots. Si la discussion se dégrade, prenez une pause et reprenez la conversation lorsque chacun sera plus calme et plus ouvert. Si vous réussissez à demeurer dans le temps présent et si vous évitez de lancer des accusations ou de ressasser d’anciens problèmes, il vous sera plus facile de résoudre le conflit. Écoutez. Quelle que soit la cause du conflit, différents styles de gestion et de communication peuvent aussi contribuer à atténuer les difficultés. Pour résoudre un conflit, il est nécessaire que chacun ait l’impression d’avoir vraiment été écouté. Manifestez du respect et tentez de comprendre ce qui est dit. Évitez d’adopter une attitude défensive et d’interrompre la personne qui parle. Un parent ou un arbitre pourrait vouloir noter au fur et à mesure les points d’entente et de mésentente. Cherchez des solutions. Lorsque chacun aura exprimé son opinion à l’égard du problème faisant l’objet d’un conflit, conjuguez vos efforts et dressez une liste de toutes les solutions possibles et imaginables. Ne les analysez pas – contentez-vous de les noter. Ensuite, faites le tour et demandez à chacun d’identifier la meilleure solution selon lui et d’en expliquer les raisons. Ce processus permettra de réduire le nombre de possibilités et d’adopter une solution qui conviendra à tous. Obtenez l’engagement de chacun. Pour que la solution choisie soit efficace, les membres de la famille devront accepter de s’y conformer et faire en sorte qu’elle réussisse. Ils doivent s’entendre au sujet de leur responsabilité, des conséquences et des limites de leur démarche. Faites un dernier tour, demandez à chacun d’énoncer ce qu’il s’engage à faire, et assurez-vous que tous soient convaincus d’avoir été écoutés et qu’ils aient bien compris l’origine du conflit. Enfin, effectuez un suivi. Plus tard, il sera important de demander à chacun ce qu’il éprouve à l’égard des difficultés rencontrées. Les membres de la famille ont-ils l’impression que la solution est efficace? Il y a toujours moyen de la peaufiner. Le conflit fait-il toujours rage alors qu’il est impossible d’entrevoir une solution? Il est peut-être temps de demander du soutien à un médiateur ou à un autre professionnel. Parfois, l’opinion d’un tiers permet de voir la situation sous un angle différent. »

MEDIATION FAMILIALE
« Il peut être utile de recourir aux services d’un médiateur familial ». Reconnait, Chimène Ngono, Assistante sociale en service au Ministère des Affaires Sociales. Tiers impartial, indépendant et qualifié, il tentera de restaurer la communication et de trouver une solution amiable au conflit qui vous oppose. D’abord considérée comme un processus de gestion des conflits familiaux liés au divorce et à la séparation, la médiation familiale est aujourd’hui plus largement utilisée pour restaurer le dialogue au sein de la famille. La Médiation Familiale peut être définie comme un : « processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie et la responsabilité dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision – le médiateur familial – favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution ». 
Globalement, la médiation familiale peut concerner toute personne en situation de rupture des liens familiaux. Par exemple : les couples (mariés, ou concubins) en situation de rupture, qu’il s’agisse d’un divorce ou d’une séparation, les grands-parents souhaitant conserver des liens avec leurs petits enfants, les frères et sœurs qui doivent régler une succession conflictuelle, les jeunes adultes en conflit avec leurs parents.
En tant que modérateurs, les médiateurs familiaux proposent aux familles un espace et un temps d'accompagnement pour : favoriser une atmosphère positive de discussions, prendre de la distance par rapport à des événements familiaux, réfléchir ensemble à la construction de l'avenir, travailler à une meilleure communication familiale ou permettre la conclusion d'accords adaptés aux besoins de chacun. Une médiation peut être initiée à tout moment par un membre de la famille ou conseillée / ordonnée par un juge en cas de procédure judiciaire.
Elle se déroule dans un lieu neutre : maison de la médiation, espace famille, espace aménagé par un médiateur libéral… Au cours d'un 1er entretien d'information, sans engagement, le médiateur reçoit les différentes personnes concernées et leur expose les objectifs de la démarche. S'ils sont d'accord, ils se retrouvent pour une série d'entretiens qui peuvent s’étendre sur une période variant de quelques semaines à plusieurs mois.
L’enseignement de l’Eglise nous apprend que les divisions sont multiples et parfois les familles se trouvent dans des impasses. Le Bienheureux Jean Paul II rappelle dans sa lettre aux familles (familiaris consortio) que « La famille a pour mission de transmettre et révéler l’Amour ». Pour pouvoir faire un chemin de réconciliation il faut commencer par « dire » les blessures ! Il faut pouvoir mettre des mots sur ce qui a pu blesser car la peur de nommer les choses est un obstacle à la réconciliation.
Pour commencer dans l’humilité un processus de réconciliation et pour regarder l’autre en face sans haine et sans souffrir, il faut souvent du temps.
La réconciliation n’est pas d’abord notre affaire mais l’œuvre de Jésus-Christ. En voyant comment nous sommes divisés, éclatés dans nos familles, nous pourrions nous décourager !
Et parce que cette réconciliation n’est pas possible, Jésus est venu et l’a rendu possible ! Car ce n’est pas à notre mesure. Quand l’histoire nous divise, l’Esprit Saint, lui, veut nous unifier. Et Dieu fait alliance pour que nous retrouvions cette unité. Et l’Eglise répond avec le Concile (cf. Lumen Gentium n°9 à 20) : « L’Eglise est le Sacrement de l’unité de l’homme avec Dieu et des hommes entre eux. »

Mathieu Meyeme

EX-EMPLOYÉS DES SOCIÉTÉS D’ÉTAT



La mort au bout du tunnel

Attendu depuis 25 ans, le paiement des droits sociaux et de la prime de reconversion aux ex-employés des 48 sociétés d'état privatisées ou liquidées a entrainé la mort d’un sexagénaire le 17 septembre dernier à Yaoundé.

« Il est sorti hier pour venir toucher son argent (…) Il a reçu un choc et s’est retrouvé  à l’hôpital », raconte un jeune homme d’une vingtaine d’année, la mine défaite. Visiblement le fils du défunt. « Il était dans le coma. On lui a placé une perfusion. Le lendemain à 6h [le 17 septembre 2013, Ndlr], la maman nous a appelé pour nous annoncer qu’il est mort », poursuit le jeune homme, devenu conducteur de moto taxi, faute de moyens pour continuer ses études. Et d’ajouter, «S’il touchait son argent depuis cette situation n’allait  pas arriver ». Fabien Mitsi Selma, 65 ans, ex-employé de la Mission de développement des cultures vivrières (Mideviv), s’est écroulé devant l’immeuble de la Campost alors qu’il attendait de recevoir sa prime de reconversion instruite par le chef de l’Etat, paul Biya le 4 novembre 1988 avant de rendre l’âme quelques heures plus tard. Dans les minutes qui ont suivi ces instants tragiques, trois personnes dont Oumarou Maya Maya, autre personnel de la Mideviv se sont écroulés à leur tour et immédiatement transportés aux urgences de l’hôpital Central à Messa.
Au milieu de cette foule, certaines sources évoquent deux autres cas dont une dame décédée dans les mêmes conditions dans une agence d’une banque de la place. Un certain Mohammed serait actuellement hospitalisé après s’être écroulé alors que plus loin un homme visiblement affaibli et amaigri laisse entendre « Je suis diabétique. Je suis parti de Bafang en prêtant 5000 Fcfa qui n’ont suffit que pour mon transport. J’ai faim, j’ai soif et pourtant je n’ai même pas 50 Fcfa pour boire de l’eau ».
Cette marée humaine est constituée de plus de 1000 personnes, du troisième âge pour la plupart, hommes et femmes venant des dix régions du Cameroun pour recevoir les primes de reconversion instruite par le chef de l’Etat, le 4 novembre 1988. En attendant d’être payés, ces ex-employés dorment sur des morceaux de cartons à la belle étoile, se font asperger d’eau par la police anti-émeute. tandis que ceux qui finissent, par passer devant la caisse pour prendre le maigre pécule qui leur est réservé, doivent remplir un protocole transactionnel rédigé par le ministre des Finances, qui demande aux intéressées : «d’accepter de percevoir le montant correspondant à trois mois de salaire de base au titre de la prime de reconversion et pour solde de tout compte ». Ce document lie de manière individuelle, l’Etat du Cameroun à travers le ministère des Finances aux ex-employés. Son objet : « procéder au règlement à l’amiable et définitivement de la dette sociale, notamment la prime de reconversion due aux ex-employés des 48 sociétés d’Etat (art1) ». On peut- y lire que l’état s’engage « à payer à l’intéressé(e) un montant correspondant à trois mois de salaire de base au titre de la prime de reconversion et pour solde de tout compte». L’article 4 dudit contrat portant sur l’« autorité de la chose jugée du protocole » stipule que : « le présent protocole intervenu librement entre les parties, vaut transaction au sens de l’article 2052 du Code civil aux termes duquel les transactions ont, entre les parties, l’autorité de la chose jugée en dernier ressort. Elles ne peuvent être attaquées pour cause d’erreur de droit, ni pour cause de lésion. Il emporte renonciation à tous les droits, actions ou à quelques titres que ce soit entre les parties. A cet effet, toute revendication ultérieure, individuellement ou collectivement, à la perception intégrale du montant sus-indiqué expose l’intéressé(e) à des poursuites judiciaires ». Un ensemble de dispositions jugé injuste par un ex-employé qui a affirmé : « donc il nous vole et on ne peut même pas se plaindre ». Carte nationale d’identité, lettre de recrutement, lettre de licenciement pour motif économique, carnet de cotisation Cnps, dernier bulletin de solde, protocole d’accord, constituent la liste des pièces à fournir par les ex-employés pour s’identifier.

A L’EPREUVE DES FAITS
A titre de rappel, les paiements dont il s’agit ici datent de plus de 25 ans depuis les premières séries de privatisations à la fin des années 1980 et au début de la décennie suivante d'entreprises publiques et parapubliques par les autorités camerounaises en application de mesures d'ajustement structurel imposées par le Fonds monétaire international (Fmi). A l'instar de la plupart d'autres pays d'Afrique subsaharienne, le Cameroun s'était vu soumis à une rude cure d'austérité qui exigeait un dégraissage des effectifs des administrations publiques en vue d'une réduction des dépenses de l'Etat dans un contexte de grave crise économique mondiale qui avait entraîné une baisse des recettes d'exportation issues principalement de la commercialisation de matières premières agricoles et minières non transformées. Une cinquantaine de sociétés d'Etat de divers secteurs d'activités avait été touchée par cette mesure qui avait mis à la porte, selon plusieurs sources, entre 40.000 et 50.000 personnes désignées par le vocable de « déflatés ». Ce sont ainsi près de 48 sociétés d'Etat qui ont été privatisées ou fermées, à l'instar des entreprises Sotuc, Sodecao, Zapi, Cenedec, Matgenie, Sofibel, Onaref, Onadef, Celucam, Biao, etc.
Pour rassurer les « déflatés », le chef de l’Etat avait alors promis de leur payer une prime de reconversion le 4 novembre 1988. Mais las d’attendre, les ex employés se sont constitués en un collectif qui à l’approche des fêtes de fin d’année ou de la rentrée scolaire, a pris l’habitude de manifester publiquement à proximité du Ministère des finances muni de pancartes en carton sur lesquelles on peut lire « 20 ans de misère, trop c’est trop ; Nous voulons le paiement de nos droits… ». D’autant que, selon Louis Bahiya, ex-agent de la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc). «  Ces droits ont été calculés par un comité et approuvés par le ministère du Travail, puis transmis au cabinet du ministre des Finances depuis le 5 décembre 2007. Le Minfi nous a promis d’entrer en pourparler avec la hiérarchie pour qu’on nous paie. Depuis, nous attendons le feedback. Nous attendons que le Minfi nous oriente pour qu’on nous paie ». Un autre manifestant affirmait aussi en décembre 2007 que «  Le ministre des Finances nous a promis le 1er septembre que nous allions tous inscrire nos enfants à l’école. Nous sommes revenus le 5 novembre, il nous a montré le rapport que le comité a déposé. Les deux premiers délégués que nous avions ont disparu après avoir perçu leur perdiem. Après plusieurs faux rendez-vous, nous avons fait un fax au Minfi le 30 novembre. Il nous a invités à le rencontrer le 11 décembre ».
Parmi les droits sociaux réclamés par ces derniers, l’on distingue, les arriérés de salaire, la prime de reconversion, les frais de congés, de déplacement définitif, etc.
Alors qu’en date du 18 septembre dernier, une coalition des associations camerounaises de la diaspora a rendu publique une lettre où elle demande que « toute la lumière soit faite sur la mort de l’ex employé », le Ministre des Finances, absent de Yaoundé au moment des faits, était face à la presse le lendemain pour lever les points d'ombre concernant cette opération. L'une des principales informations qu'il faut retenir de la communication faite par Alamine Ousmane Mey Alamine est que la deuxième tranche du paiement de la prime de reconversion des ex-employés des sociétés d'Etat se fera, dès le mois prochain, dans les régions de résidence des concernés ou de leurs ayant-droits. «Nous avons pris cette mesure afin de faciliter la tâche à ces personnes qui attendent depuis des années», a-t-il affirmé. En attendant, les ex employés continuent d’espérer en des lendemains qui chantent, afin que Fabien Mitsi Selma ne soit pas mort pour rien.

Mathieu Meyeme